CRÉATION DE L’ASSOCIATION ET MOYENS D’ACTIONS
Conscients de la crise écologique en cours, conscients de son origine humaine, nous nous regroupons au sein de notre association « vent de bio » pour essayer, localement, vent debout, de redresser la barre en partant de la terre :
- terre, c’est à dire sol dépeuplé de sa vie par les engrais chimiques et les pesticides, ces derniers menaçant notre santé,
- terres agricoles dépeuplées de leurs paysans et de plus en plus artificialisées,
- Terre dévastée par les pollutions de toutes sortes, les transports au long cours, le gaspillage énergétique, la finance mondialisée,
- Terre dont l’équilibre climatique est atteint,
- Terre dont la diversité des espèces vivantes est atteinte.
Il est de notre responsabilité de ne pas laisser faire : nous mènerons comme ailleurs des actions locales en espérant faire changer le cap de notre navire commun, commun aux hommes et à tout le vivant.
Ainsi nous nous engageons à :
- promouvoir l’agriculture biologique locale et à faire vivre les paysans qui la pratiquent,
- proposer des aliments sains ou autres produits naturels au plus grand nombre d’entre nous y compris les plus démunis,
- tisser ou retisser des liens étroits entre les paysans et les consommateurs,
- limiter par nos comportements les pertes de biodiversité et le gaspillage énergétique,
- exercer une veille citoyenne préservant l’environnement.
Moyens d’action ‘Vent de bio’
‘Vent de bio’ est une association regroupant des personnes qui souhaitent habiter le monde de façon solidaire et respectueuse du bien commun. L’association a défini ses objectifs dans ses statuts, objectifs rappelés précédemment, et dessine dans ce qui suit ses moyens d’agir. Il est donné quelques exemples concrets d’action, ils ne sont bien évidemment pas limitatifs.
‘Vent de bio’ est un outil qui, par l’engagement de ses membres, se place résolument au centre de la réflexion écologique et du vivre-ensemble, pour penser à des pratiques alternatives et solidaires :
• Créer des événements permettant d’approcher les problématiques environnementales et sociétales : conférences, projections de films…
Ce sont des événements qui doivent comprendre des temps de rencontres, de débats. L’effet paroles d’expert est à éviter même si nous avons besoin d’informations.
• Agir en direction du grand public de façon ouverte et sollicitante : stand de dégustation de produits bio sur les marchés, théâtre de rue…
Occuper de façon ponctuelle l’espace public pour rendre visible ce qui se fait. Au-delà de l’effet de surprise, susciter des échanges sereins.
• Faire connaître les initiatives ou les pratiques déjà en place susceptibles de fournir des éléments de réflexion : visites de ferme, habitats remarquables, jardins partagés…
Il ne s’agit pas de proposer des modèles, de dire ce qu’il faut faire, mais bien de montrer des possibles. Chaque réalisation, chaque activité a ses faiblesses aussi dans son empreinte écologique. L’important est d’apporter des éléments qui questionnent et de mener collectivement une réflexion dans le respect de chacun.
• Proposer des opérations de découverte ou de convivialité : cueillettes de plantes sauvages, balades à pied et à vélo…
Raviver nos mémoires sur des pratiques oubliées, mettre en valeur les pratiques nous éloignant du monde technologique illusoire et destructeur.
• règlement contraignant engageant tous les participants. ‘Vent de bio’ entend bien appliquer à elle-même les éléments de ce règlement, notamment toutes les activités proposées seront : respectueuses des personnes, étudiées et limitées quant à leur impact environnemental.
En raison des nombreux contributeurs invités à cette foire, marchands ou non marchands, il est nécessaire d’établir un